Pour O-Bon (fêtes des ancêtres), nous avons décidé d'aller à Hamamatsu dans la préfecture de Shizuoka.

Hamamatsu était une étape (ville équipée pour les voyageurs) de l'ancienne route Tokaido (route la plus importante de la période Edo, reliant Tokyo à Kyoto).
Le très célèbre shogun Ieyasu Tokugawa décida de s'installer dans le château, le rénova et le développa considérablement. Ainsi, la ville-étape crût et devint une des étapes les plus importantes parmi les 53 ville-étapes jalonnant la route de Tokaido.

Aujourd'hui, la ville est assez calme et possède quelques endroits intéressants. Nous en avons vu quelques-uns. 

Jour 1 : Arrivée, musée des instruments de musique et château !

Le musée des instruments de musique semblait être un passage obligé d'Hamamatsu. Nous avons donc décidé d'aller y jeter un coup d’œil et j'avoue que nous avons été agréablement surpris. 
Les collections, classées par continent, sont impressionnantes ! Le musée expose environ 1300 instruments différents, de toute époque, venant de tous horizons ; certains sont connus, d'autres inconnus. 

Pour ne pas être trop barbante, je mets surtout des photos de détails d'instruments qui m'ont marqués. 

Détail d'un Sou ou Koto. Instrument traditionnel japonais, surtout utilisé lors des représentations de Kabuki (pièces de théâtre japonaises traditionnelles).

Détail d'un Sou ou Koto. Instrument traditionnel japonais, surtout utilisé lors des représentations de Kabuki (pièces de théâtre japonaises traditionnelles).

Détail d'un Satsuma Biwa (un des 6 types de Biwa). Instrument traditionnel japonais flanqué de 4 cordes (la-mi-la-si), surtout utilisé pour les récits épiques.

Détail d'un Satsuma Biwa (un des 6 types de Biwa). Instrument traditionnel japonais flanqué de 4 cordes (la-mi-la-si), surtout utilisé pour les récits épiques.

Détail d'un Pattala. Instrument à percussion style xylophone, venant de la Birmanie.

Détail d'un Pattala. Instrument à percussion style xylophone, venant de la Birmanie.

Détail d'un Khong Mon. Instrument à percussion, venant de Thaïlande. L'instrument est souvent en forme de fer à cheval et la figure d'un personnage mi-homme, mi-oiseau est sculptée sur le cadre, symbolisant le musicien céleste.

Détail d'un Khong Mon. Instrument à percussion, venant de Thaïlande. L'instrument est souvent en forme de fer à cheval et la figure d'un personnage mi-homme, mi-oiseau est sculptée sur le cadre, symbolisant le musicien céleste.

Détail d'un Shudarga. Instrument venant de Mongolie, genre de luth à trois cordes. Ici il a été recouvert d'une peau de serpent.

Détail d'un Shudarga. Instrument venant de Mongolie, genre de luth à trois cordes. Ici il a été recouvert d'une peau de serpent.

Détail d'un Morin Khuur. Instrument à cordes considéré comme un symbole de la Mongolie. Le manche est sculpté avec une tête de cheval car le nom de l'instrument en entier est "morin y tolgoigoi khuur" ce qui signifie vièle à tête de cheval.

Détail d'un Morin Khuur. Instrument à cordes considéré comme un symbole de la Mongolie. Le manche est sculpté avec une tête de cheval car le nom de l'instrument en entier est "morin y tolgoigoi khuur" ce qui signifie vièle à tête de cheval.

Détail d'une Vînâ. Genre de luth indien. Elle serait un des trois instruments sacrés de la mythologie hindoue. Elle serait également l'instrument de la déesse Sarasvatî, déesse de l'art et de la connaissance. Ici le manche représente un paon.

Détail d'une Vînâ. Genre de luth indien. Elle serait un des trois instruments sacrés de la mythologie hindoue. Elle serait également l'instrument de la déesse Sarasvatî, déesse de l'art et de la connaissance. Ici le manche représente un paon.

Un Oud. Genre de luth égyptien dont le nom vient de l'arabe : al-oud signifiant le bois.

Un Oud. Genre de luth égyptien dont le nom vient de l'arabe : al-oud signifiant le bois.

Un Jegog. Instrument balinais fait en bambou.

Un Jegog. Instrument balinais fait en bambou.

Guitare électrique trouée !

Guitare électrique trouée !

Harpe-luth venant de Londres, ayant appartenu à Angelo Ventura vers 1825.

Harpe-luth venant de Londres, ayant appartenu à Angelo Ventura vers 1825.

Piano venant de Londres, ayant appartenu à John Broadwood vers 1830.

Piano venant de Londres, ayant appartenu à John Broadwood vers 1830.

Détail d'un Dulcimer. L'instrument vient de Venise et date du 18e siècle.

Détail d'un Dulcimer. L'instrument vient de Venise et date du 18e siècle.

Le château d'Hamamatsu, autrefois appelé Château Hikuma a donc été occupé par Ieyasu Tokugawa pendant 17 ans. Le château ayant été détruit pendant la seconde guerre mondiale, celui qu'on aperçoit est une reconstruction. 
Cependant, son mur de pierre construit dans le style Nomenzumi (les pierres ont été laissées dans leur état naturel) est assez impressionnant.

La légende raconte que si un visiteur trouve une pierre en forme de cœur dans le mur, la chance lui sourira. 

Le château d'Hamamatsu

Le château d'Hamamatsu

Jour 2 : "Samantha Martha"et plage !

Samantha Martha est une résidence en location à Hamamatsu. 
Jusque-là rien d'extraordinaire. 
Sauf que cette location est constituée de petites maisons tout droit sorties d'une histoire de sorcières ! Les toits et les fenêtres sont pointus et courbés, on trouve des citrouilles, des chats et des corbeaux sur les toits et sur la clôture ! 
Ceci est l'oeuvre de l'architecte Shigeyoshi Sasaki. 

La résidence Samantha Martha.

La résidence Samantha Martha.

Le portail de la résidence.

Le portail de la résidence.

Les Dunes de sable de Nakatajima sont une des trois plus grosses dunes du Japon ! Elles sont aussi connues pour être l'endroit où on vient regarder le premier lever de soleil de l'année, ce qui porte bonheur. 

Enfin, les tortues de mer "Caouanne", menacées d'extinction, viennent déposer leurs œufs dans le sable de mai à août. 

Nous n'avons pas pu rester trop longtemps car nous étions sous le soleil de midi par 40° degrés. Le sable était brûlant et la mer trop agitée pour se baigner.  

La montée de la dune ! Faut faire travailler un peu les mollets !

La montée de la dune ! Faut faire travailler un peu les mollets !

La descente !

La descente !

Mer agitée !

Mer agitée !

Jour 3 : Centre-ville et départ

Le Centre-ville d'Hamamatsu est fort sympathique. En journée, le réseau de bus fonctionne à merveille, les gros hôtels (chers) sont super bien situés, on trouve tous les grands magasins japonais (Bic Camera, konbinis, magasin d'importation) ou internationaux (Starbucks, Chanel, Louis Vuitton, MacDo...). Dans la skyline de la ville on voit la tour "Act Tower". Ce gratte-ciel est haut de 213m et est le gratte-ciel le plus haut du Japon en dehors des agglomérations de Tokyo, Osaka et Nagoya. 
Il est dit qu'il ressemblerait à un harmonica ! 

Le soir la ville regorge de bars et restaurants, de petits concerts d'inconnus et d'autres événements. 

Le gratte-ciel "Act Tower".

Le gratte-ciel "Act Tower".

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